La vie nous faire faire des choix difficiles ... [PV Léandre]

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La vie nous faire faire des choix difficiles...

Je rentrais à la maison après avoir passé l’après-midi avec Klaus, mon meilleur ami. On avait beaucoup parlé & bien plus sérieusement que d’habitude, on avait déconné bien évidemment mais, bien moins que les fois d’avant &, malheureusement, ça risque de ne plus changé, ou très peu, dans les mois à venir.
Oui, depuis l’accident mortel de sa future fiancée, notre relation avait changé. Nous pas qu’on se prenait la tête ou autre, non, pas du tout. Juste que j’avais du mal à le regarder désormais. J’avais peur de croisé son regard, de devoir le soutenir. Tout ça était à cause de moi, je le savais mais, il ne voulait pas l’avouer. Peut-être avait-il peur que je lui en veuille ? Je ne sais pas, mais on n’en parlait pas beaucoup. Ce qui le préoccupait le plus, c’était ces nombreux cauchemars qui semblent si réel…

J’arrivai à la maison, Léandre, mon aîné de deux ans était à la cuisine, tourné dos à moi. Je le vis de la baie vitrée. Je savais qu’il allait encore me questionner mais, cette fois-ci, je lui parlerai directement, je ne le laisserai pas le temps de prendre les devants. J’ai des choses à lui dire. Plein de chose à lui dire. Par où commencer ? J’inspirai profondément puis, j’entrai, poussant doucement la porte pour ne pas l’avertir de ma présence trop tôt, que je puisse garder le monopole de la conversation. Doucement, je refermai derrière moi puis me lança. « Léandre ? Je crois que j’ai fait une connerie… » Je m’avançai vers lui. Il était désormais tourné vers moi. J’avais peur de ce que je devais lui apprendre, la dure décision que j’avais prise. Une décision qui allait changer ma vie mais, la sienne aussi. & c’était ça que je redoutais, sa réaction quand je lui dirais que j’ai décidé seul, sans lui en avoir parlé, alors que ça nous concerne tous les deux.

Arrivée à sa hauteur, je vins m’asseoir sur la chaise face à lui, respirant profondément. J’avais oublié qu’il réagissait au quart de tour, il m’envahit de questions alors que j’étais toujours pas prêt à l’affronter. Car oui, c’était un affrontement pour moi. Je me pinçai les lèvres & lui dit calmement mais suffisamment sec pour qu’il s’arrête. « Léandre !.. s’te plait ... C’est moi qui ai des choses à dire alors écoutes-moi s'te plaît. Je… » Je cherchai son regard, pour le soutenir. Le sien, je n’avais aucun mal à cela. Je voulais qu'il me regarde dans les yeux, qu'il sache que je ne rigolais pas cette fois-ci, que j'étais bien sérieux. « Tu sais, je t’avais parlé de mon rêve de New-York ? Klaus ne lâche pas l’affaire, il est persuadé que les photos que je vois sont des personnes qui peuvent nous aider, lui & moi… » Je le vis ouvrir la bouche, alors je l’interrompis aussitôt, voulant tout lui dire avant qu'il ne parle à son tour. Ce rêve, je le faisais souvent, je lui en avais aussi souvent parlé. Il commençait toujours pareil.

Assit dans le métro, le regard vide suivant les murs noirs qui me court après.
L'instant d'après, un visage apparaît. Je ne le connais pas mais il me semble familier.
Ce regard qui me scrute dans le pénombre du métro.
Puis, me voilà face à la Statut de la liberté. La regardant. Sans un mot.

« Attends… Laisse-moi finir s’te plait. Je … S’te plais… » Je le regardais, le regard insistant, accompagné de mon regard de chien battu & trempé qui avait passé toute sa nuit dehors. « Il veut que je l’accompagne. J'ai accepté. » Je finis dans un souffle, comme si je le retenais depuis quelques minutes.

Je détournai le regard que je lui soutenais. Voilà, je l’avais dit. J’étais soulagé. Maintenant, je m’attendais à une déferlante de questions. J’y étais prêt. Je pris mon paquet de cigarette que j’avais dans ma poche de ma veste, en sorti une en en proposant à mon frère puis l’alluma, tirant dessus en fermant les yeux. Cela me calmait, ça me faisait du bien. « Léandre, tu sais que je ne peux pas partir sans toi ! Mais, je ne peux pas non plus le laisser y aller seul… Aide-moi, j’sais pas quoi faire, & j’n’ai pas envie que tu quittes tout à cause de moi puis… Veux pas que Maman & Papa se retrouve seuls du jour au lendemain… » J’étais clairement perdu dans mes choix à faire. Devais-je écouter mon cœur ou ma raison ? Je n’en savais rien.

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La vie nous fait faire des choix difficiles...

Léandre avait prit le tablier de sa mère. C'était la fin d'après midi d'une journée qui s'était avérée plutôt oisive. La maison était calme, silencieuse, et fraiche, comparée au soleil de cette fin de printemps qui était bien chaud pour la saison. Lui qui n'avait pas montré le bout de son nez de la journée, était là descendu dans la cuisine, vêtu encore uniquement d'un pantalon de cuir, torse et pieds nus. Son frère et leurs parents allaient rentrer dans les heures qui venaient, et s'était dit qu'un bon plat ferait plaisir à tous. Il avait prit largement de quoi faire : courgettes, poivrons, tomates, aubergines, et oignons, qu'il avait installé sur le plant de travail, encore tout dégoulinants d'eau fraiche, avant de chausser le tablier maternel à même la peau.
Il chantonnait, assez peu fort, tandis que de son imposant couteau il lacerait tout les innocents légumes. Et, tout entier à sa tache, n'entendit pas Morgan entrer. Il ne s'aperçut qu'il était là que quand il lui annonça qu'il pensait avoir fait une connerie. Charmante introduction. Léandre fronça les sourcils et se retourna, pour regarder son petit frère. Tout blond qu'il était, pas bien épais et les joues creuses ... non, c'était facile de voir qu'ils n'étaient pas de la même souche. Mais Léandre l'aimait quand même très fort. Peut-être plus fort que s'ils avaient été de la même souche, justement ... Et s'il faisait les gros yeux, comme là, c'était plus par un grand-frèrisme traditionnel que par véritable reproche.

- Qu'est ce que t'a donc fait ? Y a eu un accident ? Y a un truc à planquer ? Est ce que j'dois ...

Morgan s'assit sur un chaise et prit une grande inspiration. Ça promettait du lourd ... Ils se regardaient dans les yeux alors que le blondinet amorçait sa difficile confession. Il 'l’interrompit même alors que Léandre voulait réagir. ça devait vraiment le turlupiner, car interrompre son grand frère, c'était pas trop dans ses habitudes.

Et il cracha enfin le morceau. Les States. Léandre était plutôt sur le cul, du coup, et ne sut pas trop quoi dire au départ. Il prit lui aussi une chaise, en face de Morgan, et refusa la cigarette. En général, il était plutôt du genre à désapprouver que son frère en abuse, mais ne l'emmerdait pas trop là dessus non plus. Finalement, ce n'était pas une connerie. pas d'accidents, ni d'ennuis. Mais Léandre aurait peut-être préféré. Ça, c'était des complications : rien d'agréable.

- T'a l'air d'avoir pris ta décision.

Il se voyait mal tenter de l'en dissuader. Cette bizarre histoire de prémonition était pas mal inquiétante, et pour le coup, Léandre ne pouvait se fier qu'a son frère. Mais surtout, il avait promis de le protéger. Et là, par contre, Morgan n'aurait pas son mot à dire.

- J't'accompagne.

Il réfléchissait vite. Ça impliquait beaucoup de choses, d'organisation, d'adaptation. Le petit blondinet allait commencer à protester, mais Léandre le coupa aussi net.

- Et, non, t'a pas le choix. Deux p'tits loupiots comme vous aux états unis, on fera qu'une bouchée de vous là bas. J'vais m'arranger avec les parents, que ça les emmerde pas trop. Et demander des congés au boulot.

Et trouver de l'argent, vite. Parce qu’un voyage aux états-unis, avec avion, logement, bouffe, et tout le tralala- pour trois personne, sans de date de retours fixe, ça allait demander pas mal de sous. Et c'était à Léandre, qui avait plus les pieds sur terre que son frère, de penser et gérer tout ça.

Il eu un soupir en regardant à nouveau son frère, un demi sourire au coin des lèvres..

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La vie nous faire faire des choix difficiles...

J’avais eu une longue conversation avec Klaus, il voulait qu’on parte & je ne pouvais le laisser partir sans moi, seul alors, j’avais accepté. Pas de bon cœur, il est vrai, mais j’avais accepté... Je savais que tout cela était de ma faute, que si je n’avais pas fait ce maudit rêve, il n’aura jamais eu l’idée de partir pour les Etats-Unis. Je m’en voulais car, il se pouvait bien que ce ne soit qu’un rêve récurrent certes mais ça ne pouvait ne rien signifier. Mais ça, Klaus ne voulait pas l’entendre alors, je me devais de l’accompagner, pour veiller sur lui comme Léandre faisait avec moi. Léandre… Je devais aller le prévenir !

Rentré à la maison, je lui annonçai la nouvelle. Difficilement. Mais je l’avais fait. En fait, c’était le passage obligatoire avant que je ne parte, que je prévienne, & la raison exacte. Il était au courant de mes prémonitions aussi bordélique soient-elles. Bizarrement, il comprenait les motivations de Klaus, du moins, il ne contredisait pas ma décision. Chose qui me marqua. Pourquoi simplement venir avec nous au lieu de nous retenir ? Puis, ce n’est pas ce que j’attendais de lui. Il avait une vie ici ! « Non… Tu n’peux pas. Comment tu vas faire avec ton taf & tout hein ? Nan, j’peux pas t’laisser v’nir Lélé…» Je baissai la tête, honteux de lui demander de faire tout cela. Je savais que ça ne servait à rien de lutter mais j’essayais tout de même.

D’ailleurs, il me le dit clairement que je n’avais pas mon mot à dire. OK, comme il veut. Mais qu’il ne croit pas qu’on y va pour des vacances, & puis, ça peut être dangereux, surtout pour lui qui est … Normal allons-dire. Il soupira en me regardant. J’en fis de même. « Tu n’es pas obligé, je veux pas t’imposé cela puis, je te l’ai dit, j’ai pas envie de laisser les parents seuls ici… » Je me leva pour faire le tour de la table pour aller me servir dans le frigo une boisson fraîche.

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La vie nous fait faire des choix difficiles...

Morgan avait manifestement très bien compris que son grand frère ne changerait pas d’avis. De toute façon, Léandre s’en serait trop voulu s’il lui était arrivé quelque chose alors qu’il ne l’avait pas accompagné. Et ce quoi qu’il se passe lors de ce voyage …

- Les parents savaient très bien se débrouiller sans nous avant de nous avoir, t’inquiète pas.

Leur père n’avait pourtant plus ses vingt, et cela se sentait, dans le travail de la ferme. Les quelques temps où Morgan et Léandre ne seraient pas là seraient peut-être un peu plus dur pour lui, mais commencer à parler de ça n’aurait comme effet que de faire culpabiliser le petit frère, ce qui n’était pas le but. Il était déjà assez tendu, et devait pas mal s’en vouloir de faire le dawa à partir ainsi sur un coup de tête.

- Quand comptez-vous partir ?

Il fallait gérer au plus vites certaines questions d’ordre pratique, et c’était à ça que Léandre servirait. A avoir la tête sur les épaules.

- Vous savez où exactement vous voulez aller ? Une idée de l’itinéraire ?

Il attendit que Morgan soit revenu avec sa boisson et se leva pour le prendre dans ses bras. Un petit peu de réconfort ne serait pas de trop. Ses bras nus l’étreignaient avec force et franchise, tandis qu’il avait le nez sur ses cheveux blonds. Les liens entre les deux frères étaient forts, très forts. Au point que Léandre se demandait ce qu’il ferait sans son cadet.

» (Prénom au choix) Beauty - Oméga ou humain
» Intrigue initiale. "Il nous faut tous les Alpha."

La vie nous faire faire des choix difficiles ... [PV Léandre]

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